Google is removing Fediverse apps from the Play Store because they can be used to access hate speech
A growing number of mobile apps meant to access the Fediverse are being removed from the Google Play Store. According to user reports, recently removed apps include Husky, Subway Tooter, and Fedilab. In a nutshell, a Fediverse is any combination of interconnected servers that can be used for web publishing and can manifest in something … Continue reading "Google is removing Fediverse apps from the Play Store because they can be used to access hate speech"
Article partagé sur mon compte Facebook (et oui!), avec le message suivant:
Google demande aux auteurs d'applications qui permettent de se connecter aux réseaux sociaux non-commerciaux du Fediverse de faire en sorte, sous 7 jours, de garantir qu'il soit impossible d'accéder à du contenu de type "hate speech" (en gros, incitation à la violence, au racisme, etc.) en les utilisant. Faute de quoi, leurs applications seront éradiquées du Google Play Store.
On notera que Google n'exige absolument pas la même chose pour les applications Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, TikTok et autres applications sérieuses, puisqu'elles ont vocation à faire de l'argent, tout en ne garantissant pas qu'on ne puisse pas tomber sur du contenu douteux.
On notera d'ailleurs que les exigences ridicules de Google, s'il fallait être cohérent, devraient être imposées aux auteurs d'applications commes les navigateurs internet ou les clients de courrier électronique, qui, à priori, permettent aussi d'accéder librement à du contenu haineux. Bannir Google Chrome ou GMail du Google Play Store, ça aurait de la gueule, non?
Alors bon. Qu'est-ce qu'on fait de cette information? Le mieux, c'est de prendre le temps de réfléchir. De s'interroger quant à notre dépendance à Google et la façon dont elle est cultivée. Mais aussi de se rappeler que Google dépend également de ses utilisateurs. D'où cette fâcheuse tendance à vouloir les rendre captifs. Ce que j'en tire, c'est qu'il est toujours utile de savoir faire sans.
Il ne s'agit pas de vouloir se lancer dans un boycott, non, juste de se prouver qu'on peut faire autrement. Au moins pour certaines choses. Google a connu le succès en étant un moteur de recherche performant et pertinent. A priori, il le reste encore, donc difficile de s'en passer. Mais pour le reste? Il y a des alternatives au Google Play Store (qui n'est d'ailleurs pas sur mon smartphone). Il y a même des alternatives à Android (LineageOS, /e/...).
On peut même voir plus loin et se poser la question de notre dépendance à d'autres, comme, je ne sais pas, moi, disons Facebook. Là aussi des alternatives existent. Oh, bien sûr, elles ne disposent pas d'une base de plusieurs centaines de millions, ou même plus d'un milliard, d'utilisateurs, mais de quoi s'agit-il après tout? Avoir le plus d'"amis" possible, quitte à n'échanger réellement qu'avec 2% d'entre eux? Ou bien se disposer d'un outil pour échanger avec ceux qui nous sont vraiment proches, ceux avec qui existe une vraie communauté de pensée?
Il me semble que la deuxième option est plus intéressante. Surtout si elle s'accompagne de la possibilité de disposer d'une véritable indépendance technologique vis-à-vis d'acteurs commerciaux à ambitions monopolistiques et bigbrotheresques. Bref, je profite de ce message pour vous présenter un début d'alternative : mon canal Zap, accessible sur
https://zap.omtc.fr/channel/thomas. J'y publie également ce message, allez faire un tour, si vous voulez voir à quoi ça ressemble.
Pour l'instant je ne propose pas d'inscriptions sur mon serveur Zap, mais pour ceux qui seraient intéressés, je peux vous aider à monter votre propre serveur, ça prend quelques minutes. Il ne s'agit pas exactement d'un clone de Facebook, mais certains principes si retrouvent. Il y a également des fonctionnalités qui ne se retrouvent pas sur Facebook, et qui sont assez cool, j'en reparlerai sans doute à l'occasion.
En attendant, n'oubliez pas, il est toujours bon de se questionner sur ses propres choix. Pas nécessairement pour s'en écarter, mais simplement savoir exactement où on en est. Pour le sujet du jour, n'oubliez pas : "Si c'est gratuit, c'est que c'est toi le produit.".